Je pense que le mot Paix est un des mots les plus prononcés dans le monde. Peut-être à la hauteur du mot guerre. Si faire la guerre semble une chose facile et rapide, faire la Paix est beaucoup plus complexe et laborieuse.
Pour faire la Paix il faudrait rechercher dans les détails les plus profonds, ce qui a amené des guerres. Mais la plupart du temps, les guerres commencent par 2 personnes qui ne s’entendent pas sur quelque chose. Puis ça devient deux familles, deux clans, deux nations qui s’affrontent.
Les guerres viennent ainsi beaucoup à cause du manque de communications et de l’instinct de survie des gens. Si on a assez à manger, si on a de quoi se loger, de quoi se vêtir et si on peut communiquer grâce à l’éducation, les réactions violentes chez la personne s’amenuisent et l’espoir renaît.
Mais il y a aussi beaucoup d’autres raisons qui amènent les gens à échapper des réactions émotionnelles toxiques. Nos sociétés nourrissent abondement, par les réseaux sociaux, toutes sortes de « fuels » pour alimenter ces émotions.
Ainsi nous voudrions lancer cette petite phrase que tout le monde devrait se répéter constamment!
La Paix arrive dans nos efforts quotidiens. Elle arrive aussi quand nous nous confrontons à des personnes qui n’ont pas le même caractère que nous, le même vécu ancestral, culturel, religieux.
Pour changer notre manière de juger et de critiquer ou de nous sentir agressé en prenant les choses personnellement, il faut s’entraîner avec d’autres personnes.
Notre vie est en fait un véritable camp d’entraînement!
S’il est très agréable d’être avec des personnes qu’on aime bien, on grandit plus vite avec des personnes avec qui on a du mal.
Le milieu associatif est un tissu magnifique pour mélanger en son sein toutes sortes de personnes. Avec des règlements bien sûr.
J’ai trouvé que le SERVICE A AUTRUI est une stratégie puissante pour désamorcer les milliers de bombes qui sont latentes entre les gens.
Voilà pourquoi à Femmes au Secours de la Paix, nous avons plusieurs plateformes et plusieurs possibilités pour les membres d’aider dans différents projets. Il faut aussi bien sûr que les actions nous plaisent mais on peut avoir la possibilité de sortir de sa zone de confort en testant autre chose. On peut entrer par le groupe tricot et se retrouver à aller au Sénégal par exemple puis parrainer un enfant là-bas qui va prendre une place dans notre coeur comme s’il était notre propre enfant.
Femmes au Secours de la Paix n’est pas un endroit où il n’y a aucun conflit. Au contraire, c’est une serre dans laquelle nous sommes des petites plantes qui font face à toutes sortes d’intempéries et c’est cela qui nous fait grandir. A FSP les gens apprennent à découvrir les autres et souvent les personnes qui ne pouvaient pas se voir finissent par devenir les meilleures amies, une fois les efforts faits pour dépasser les préjugés. Voilà pourquoi il est très important d’apprendre à pardonner, à aimer et à travailler pour l’harmonie entre les gens.
Si nous voulons faire basculer ce monde dans un monde de Paix, nous nous devons de changer d’abord notre cœur et les lunettes avec lesquelles nous regardons les autres. C’est très difficile, j’en conviens (moi qui vous parle je suis aussi testée :-). Voilà pourquoi nous faisons toutes sortes de mini conférences les 3ème samedis du mois pour donner des outils aussi bien pour la santé physique que pour la santé mentale et émotionnelle. Nous sommes preneuses de tout ce qui peut nous permettre de créer en nous et chez les autres un état de Paix.
Et puis, je pense que nous les femmes sommes destinées à être des artisanes de Paix. J’ai trouvé que les femmes ont beaucoup de qualités qui pourraient être grandement utilisées pour amener la Paix. Être une maman déjà nous force à agir pour stopper les disputes de nos enfants n’est-ce-pas? Nous sommes le baromètre de la Paix dans la famille. Les hommes ont beaucoup de qualités et je ne les dénigre pas, mais ils ont beaucoup faits la guerre dans toute l’histoire humaine. A part quelques exceptions, les femmes n’ont jamais aimé la guerre. Elles ont plutôt été celles qui ont le plus souffert de la guerre depuis le début des temps. Voilà pourquoi tout montre que nous entrons dans l’ère de la femme. Soyons donc dignes de cet espoir que nous les femmes nous pouvons apporter, qu’importe le niveau pour lequel nous serons appelées, il en faut dans tous les niveaux de la société.